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TLF a actualisé son Guide Transport & logistique des Jeux 2024
Pour aider les logisticiens et les transporteurs à se préparer au défi de la logistique urbaine malgré le casse-tête des JO et JOP, TLF présente l'édition actualisée de son Guide Transport & logistique des Jeux 2024, avec les dernières évolutions. Il...
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Pour aider les logisticiens et les transporteurs à se préparer au défi de la logistique urbaine malgré le casse-tête des JO et JOP, TLF présente l'édition actualisée de son Guide Transport & logistique des Jeux 2024, avec les dernières évolutions. Il contient des informations précises et des conseils pratiques sur les voies réservées, les périmètres de sécurité, les réglementations spécifiques aux autres modes de transport, ainsi que des liens vers des ressources et outils utiles.
Parmi les évolutions notables, TLF souligne l'intégration d'un schéma explicatif des règles de fonctionnement de la plateforme QR code qui facilite l'identification rapide des véhicules autorisés à circuler dans les périmètres de sécurité pendant l'événement. La fédé de transporteurs présente aussi la plateforme JOPtimiz, développée par Lujop et qui regroupe un panel d'outils numériques visant à faciliter les flux et activités de livraison pour les professionnels qui convergeront vers Paris pendant les Jeux. Info importante : certaines activités essentielles, notamment alimentaires, pourront circuler librement pendant la période estivale.
A télécharger ici
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Transportez-Vous Bien avec Carcept Prev
Maintien dans l'emploi et risques professionnels du secteur du transport sont une préoccupation majeure pour les employeurs mais aussi pour leurs salariés estime Carcept Prev. Pour répondre aux enjeux santé de la branche Transport, le programme Trans...
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Maintien dans l'emploi et risques professionnels du secteur du transport sont une préoccupation majeure pour les employeurs mais aussi pour leurs salariés estime Carcept Prev. Pour répondre aux enjeux santé de la branche Transport, le programme Transportez-Vous Bien, à l'écoute des acteurs de terrain, évolue et propose quatre nouveaux services en 2024.
Le programme a accompagné depuis son lancement en 2017 plus de 30 000 salariés du secteur et formé 13 000 d'entre eux à la prévention (adopter de bons gestes et meilleures postures, prévenir les addictions, améliorer son hygiène de vie, apprendre à gérer les conflits ou encore les distracteurs technologiques...). En sept ans, plus de 500 actions de prévention ont été organisées en entreprise au bénéfice de 20 000 salariés, les fidélisant.
75 % des dirigeants du transport estiment que la prévention santé des salariés constitue un enjeu majeur. Coachings santé, bilan santé, conseil nutrition, consultation de prévention avec un médecin formé aux métiers du transport... 82 % des salariés déclarent avoir modifié leur hygiène de vie à la suite d'un coaching santé et 74 % une amélioration de leur bien-être, 92 % des salariés ont mis en uvre les recommandations du médecin à la suite d'une consultation de prévention et 72 % d'entre eux ont constaté une amélioration de leur état de santé.
Nouveaux services en 2024 :
Face aux arrêts longue durée et aux risques de désinsertion professionnelle, le programme Transportez-Vous Bien propose, en 2024, de nouveaux services à l'ensemble des salariés non-cadres du Transport, éligibles au programme Transportez Vous Bien :
Un service dédié aux personnes atteintes de maladies chroniques et à leurs aidants familiaux sur plus de 110 pathologies (diabète, asthme, migraine, arthrose, lombalgie, eczéma ...), en s'appuyant sur Mapatho, référencée dans Mon Espace Santé.
Un accompagnement non médicamenteux des douleurs chroniques grâce à un bracelet connecté stimulateur d'endorphines, antidouleurs naturels de l'organisme et des conseils personnalisés par un coach.
Un soutien individuel et personnalisé de 24 mois pour les salariés aidants avec un expert des questions sociales et familiales.
Une application mobile pour inciter à l'activité physique au travers de jeux, conseils et séances variées et des parcours thématiques (sport santé, alimentation, santé mentale).
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Alsace : la guerre contre la future taxe PL est ouverte
Les entreprises de transport alsaciennes, qui s'inquiètent pour leur survie, sont vent debout contre la future taxe poids lourds portée par la collectivité européenne d'Alsace (CEA), qui compte la mettre en uvre au plus tôt d'ici 2026. Le but a...
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Les entreprises de transport alsaciennes, qui s'inquiètent pour leur survie, sont vent debout contre la future taxe poids lourds portée par la collectivité européenne d'Alsace (CEA), qui compte la mettre en uvre au plus tôt d'ici 2026. Le but annoncé de cette mesure est de dissuader les camions qui pourraient passer par l'Allemagne de venir rouler en Alsace. En effet, le prix de la taxe allemande (la Maut) a explosé de 80% en décembre 2023.
Une pétition vient tout juste d'être lancée, indique notre confrère www.francebleu.fr. La CEA dit ne pas vouloir reculer, mais promet des aides et assure vouloir limiter la taxe à l'axe nord-sud : l'A35, l'A36 et la RD83. L'argent sera collecté via des boîtiers dans les camions. Mais l'opérateur n'a toujours pas été choisi. Autrement dit, la mise en place de la taxe n'est pas pour demain, sachant qu'il faut au moins 18 mois pour régler les questions techniques, une fois le marché attribué. Son montant n'a pas été fixé définitivement non plus, mais la taxe ne dépassera pas 20 centimes au kilomètre, promet la CEA.
La CEA ne peut pas légalement faire payer les camions en transit, et exempter les transporteurs régionaux, à cause de la réglementation européenne. Impossible de trier. La FNTR dénonce donc une mesure injuste et une distorsion de concurrence. Elle estime que pour éloigner 15% du trafic global, la CEA va pénaliser les 85% de transporteurs régionaux qui ne roulent qu'en Alsace. Et a calculé qu'avec cette nouvelle taxe, le coût du transport sera en augmentation de 5 à 10% pour le consommateur final. - MF
Michel Chalot, président de la FNTR en Alsace, s'exprime à propos de la taxe PL sur France3
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Michel Chalot, président de la FNTR en Alsace, s'exprime à propos de la taxe PL sur France3
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TLF lance son Guide Sûreté au SITL aujourd'hui
Les transporteurs sont confrontés à des risques comme les vols, le détournement de fret, etc. A l'intention des sociétés du secteur dépourvues de direction sûreté, TLF a rédigé en collaboration avec les forces de l'ordre un Guide de Sûreté pour les a...
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Les transporteurs sont confrontés à des risques comme les vols, le détournement de fret, etc. A l'intention des sociétés du secteur dépourvues de direction sûreté, TLF a rédigé en collaboration avec les forces de l'ordre un Guide de Sûreté pour les aider à anticiper ces risques, analyser les menaces et apporter des solutions et mesures correctives face à des atteintes devenues multiformes.
19 fiches pratiques y traitent d'un aspect de sûreté différent : cibles et modes d'actions des malfaiteurs, analyse des risques, protection physique et électronique du site, détournement de fret, etc. - MF
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Le label Transport & Logistique Responsables est renouvelé en 2024
Pour être labellisés Transport & Logistique Responsables, les transporteurs peuvent s'inscrire d'ici le 17 mai 2024 inclus sur le site www.label-transport-logistique....
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Pour être labellisés Transport & Logistique Responsables, les transporteurs peuvent s'inscrire d'ici le 17 mai 2024 inclus sur le site www.label-transport-logistique.com. Il s'agit de la première grille de notation Environnement, Social et Gouvernance (ESG) dédiée à ce secteur.
Comme lors des deux précédentes éditions, les entreprises candidates au label seront évaluées par EthiFinance, groupe de notation financière et extra-financière et de conseil qui dispose d'une méthodologie adaptée aux TPE-PME-ETI et d'un outil d'évaluation sur mesure. Ce label peut être valorisé auprès des clients ou des banques, notamment. - MF
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Camions de 60 t et 25,25 m : l'Europe va peser le pour et le contre
Mardi prochain, outre une discussion sur l'augmentation à 44 t du PTAC des PL pour toute l'Europe, le Parlement européen se penchera sur une réglementation qui autoriserait sous certaines conditions la circulation des mégacamions jusqu'à 60 t et 25,2...
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Mardi prochain, outre une discussion sur l'augmentation à 44 t du PTAC des PL pour toute l'Europe, le Parlement européen se penchera sur une réglementation qui autoriserait sous certaines conditions la circulation des mégacamions jusqu'à 60 t et 25,25 m de long, avec deux à trois remorques (qui sont autorisés depuis longtemps en Suède et en Finlande, initialement pour le transport de grumes). On les désigne aussi sous le nom de EMS (European Modular System), et plus rarement d'écocombis.
Cette annonce provoque une levée de boucliers de la part de nos chers compatriotes écologistes et autres influenceurs qui agitent le drapeau de la peur et de la destruction de l'infrastructure. Ils prédisent en outre que cette mesure sonnerait la mort du rail !
C'est le moment pour nous de rectifier les idées toutes faites. Côté sécurité, tous ces camions sont bardés de capteurs de présence. Côté protection de l'environnement, ils vont dans le sens de l'écologie puisque deux mégacamions remplacent trois ensembles classiques et que la pollution est donc diminuée d'autant (ainsi que la consommation). Quant à l'infrastructure, il n'y a aucune raison que le bitume soit défoncé puisque la charge à l'essieu est identique. Précisons qu'ils se conduisent et se manuvrent avec autant de facilité qu'un ensemble classique.
Concernant la concurrence qu'ils représenteraient pour le rail, disons sobrement que le rail n'a de toute façon jamais été un mode de transport très efficace pour les marchandises. Il est bon de préciser par ailleurs que ces camions seront pour la plupart dédiés aux navettes entre les industries et les dépôts. Ils réduiront d'au moins 40% le trafic sur ces itinéraires et le bénéfice sera donc double puisque le risque de collision sera réduit ainsi que les émissions de carbone. - MF
Ce qui se fait très bien en Suède a beaucoup de mal à passer aux yeux des écologistes, alors que qu'ils engendrent une moindre pollution (deux mégacamions en remplacent trois classiques). Photo Scania...
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Ce qui se fait très bien en Suède a beaucoup de mal à passer aux yeux des écologistes, alors que qu'ils engendrent une moindre pollution (deux mégacamions en remplacent trois classiques). Photo Scania...
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Période des JO : les livraisons pourront se faire en journée, y compris dans les périmètres de sécurité
La logistique urbaine étant vitale pour le quotidien des Français et des entreprises de transport, elle devra continuer à fonctionner pleinement pendant les Jeux olympiques. L'Union TLF, qui défend la prise en compte de la réalité des professionnels ...
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La logistique urbaine étant vitale pour le quotidien des Français et des entreprises de transport, elle devra continuer à fonctionner pleinement pendant les Jeux olympiques. L'Union TLF, qui défend la prise en compte de la réalité des professionnels du transport et de la logistique pendant cette période historique, rapporte que le Préfet de Police de Paris Laurent Nunez a confirmé en conférence de presse que les livraisons pourront se faire en journée, y compris dans les périmètres de sécurité.
Reste à obtenir des précisions sur les plages horaires de livraison annoncées par le préfet, les modalités pratiques d'inscription sur la plateforme d'enregistrement, et la gestion de certaines zones logistiques particulièrement impactées. - MF
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Les pertes subies à cause des blocages d'agriculteurs devraient être compensées par les gouvernements, selon l'Iru
De nombreuses manifestations d'agriculteurs à travers l'Europe ont gravement perturbé les chaînes logistiques, bloquant des itinéraires clés (autoroutes, frontières, centres de distribution, ports...), attaquant des camions et détruisant des marchan...
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De nombreuses manifestations d'agriculteurs à travers l'Europe ont gravement perturbé les chaînes logistiques, bloquant des itinéraires clés (autoroutes, frontières, centres de distribution, ports...), attaquant des camions et détruisant des marchandises, la plupart du temps sans intervention de la police.
Selon l'Iru (Union internationale des transports routiers), le coût subi par les chauffeurs et les entreprises de transport (souvent étrangères)est énorme et nécessite une compensation de la part des gouvernements concernés. Les routiers parce qu'ils se sont retrouvés coincés sur la route, retenus en otage pendant de longues périodes, sans accès à la nourriture, à l'eau et aux installations sanitaires, les transporteurs parce que les marchandises sont perdues ou livrées avec des retards considérables (alors que le coût moyen d'un camion bloqué est d'environ 100 euros par heure). Or l'assurance ne couvre pas les dommages car les émeutes sont exclues par la plupart des polices. Les clients non plus.
Raluca Marian, directrice du plaidoyer de l'IRU auprès de l'UE, a déclaré : « Assez, c'est assez. Des conducteurs et des opérateurs de transport innocents essaient simplement de faire leur travail, en apportant de la nourriture et d'autres produits essentiels sur les marchés de toute l'Europe (...). Si les gouvernements ne remplissent pas leur rôle de protection, ils doivent payer des dommages et intérêts pour les pertes. Personne d'autre ne le fera. Les opérateurs de transport ont désormais besoin de processus simples et transparents pour demander une indemnisation ». - MF
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Le ministre des Transports a donné des gages rassurants à l'OTRE
Hier mercredi 28 février, l'OTRE a pu faire part à Patrice Vergriete, le nouveau ministre des Transports, des attentes, inquiétudes et propositions des professionnels. « Nous avons notamment alerté sur la nécessaire instauration de mesures compens...
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Hier mercredi 28 février, l'OTRE a pu faire part à Patrice Vergriete, le nouveau ministre des Transports, des attentes, inquiétudes et propositions des professionnels. « Nous avons notamment alerté sur la nécessaire instauration de mesures compensatoires aux conséquences de la récente mobilisation agricole : exonération de charges fiscales et sociales, garantie de l'absence de sanctions en cas de manquements directement imputables au mouvement... », souligne Alexis Gibergues, président de l'OTRE, qui se sent rassuré des gages donnés par le ministre des Transports lors de son entrevue. Patrice Vergriete s'est en effet engagé à considérer le transporteur routier à sa juste valeur, dans sa dimension essentielle au fonctionnement de notre économie.
« Les marges de nos TPE/PME ne dépassent pas 1%, et ce, couplé à une nette baisse des volumes. Pour résorber cette situation et donner aux transporteurs les moyens de réaliser la transition écologique, l'OTRE appelle à une plus équitable rémunération des prestations fournies. L'heure n'est plus aux mesurettes, mais bien à un rééquilibrage des relations contractuelles, pour assurer des revenus décents et fixes aux transporteurs routiers ».
Pour l'OTRE, cela passe par la primauté aux indicateurs du CNR et aux modalités de calcul de l'indexation gazole prévue dans le contrat de transport, le renforcement de la loi afin de mieux qualifier et sanctionner la pratique des prix abusivement bas, un meilleur encadrement de la gestion des palettes et l'encadrement par la loi des temps d'attente chez le client. - MF
De g. à d. : Clément Verdier, TRV OTRE, Patrice Vergriete, le ministre des Transports, Alexis Gibergues, président de l'OTRE, Christophe di Costanzo, vice-président de l'OTRE et Yannick Henry, TRV OTRE.
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De g. à d. : Clément Verdier, TRV OTRE, Patrice Vergriete, le ministre des Transports, Alexis Gibergues, président de l'OTRE, Christophe di Costanzo, vice-président de l'OTRE et Yannick Henry, TRV OTRE.
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La présidence belge à l'UE propose des solutions pour lutter concrètement contre le dumping social
La Belgique profite de sa présidence de l'UE (jusqu'au 30 juin 2024) pour mettre sur la table le sujet du dumping social et des conditions de travail dans le transport routier. Notre confrère belge lecho.be rappelle que les règles introduites par le ...
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La Belgique profite de sa présidence de l'UE (jusqu'au 30 juin 2024) pour mettre sur la table le sujet du dumping social et des conditions de travail dans le transport routier. Notre confrère belge lecho.be rappelle que les règles introduites par le paquet mobilité de 2020 étaient censées régler la plupart de ces problèmes. Rappelons notamment que les chauffeurs sont censés avoir un repos hebdomadaire normal de 45 heures en dehors de leur véhicule, retourner à leur domicile ou au siège de leur entreprise toutes les quatre semaines et recevoir des rémunérations de détachement.
Or sur le terrain, les choses ne se passent pas comme prévu, comme le dénonce fréquemment Roberto Parrillo, le président de la Fédération européenne des travailleurs du transport : « La quasi-entièreté des conducteurs concernés (au minimum un demi-million) ne retourne pas à leur lieu de résidence toutes les 4 semaines », affirme ce syndicaliste, sur la base des quelques contrôles effectués, qui soutient également que le repos hebdomadaire en dehors du camion ne serait pas appliqué et très peu contrôlé.
Une autre problématique se pose, martèle la présidence belge de l'UE : les travailleurs de pays tiers (hors Europe) engagés illégalement dans certains pays, comme la Pologne ou la Lituanie pour ne jamais y travailler, mais travailler dans nos pays à nous, dénonce Roberto Parrillo, pour lequel cela représente un danger non seulement en termes de concurrence déloyale, mais aussi de sécurité routière. On n'en est pas forcément conscients en France, mais en 2021, l'UE comptait 277.159 attestations de conducteurs de pays tiers à l'Europe, dont 82 000 en Lituanie, soit un conducteur pour 24 habitants !
Dans le cadre de la présidence belge, les ministres fédéraux du Transport et du Travail, respectivement Georges Gilkinet (Ecolo) et Pierre-Yves Dermagne (PS) ont décidé de remettre cette question à l'ordre du jour, la question centrale étant avant tout de mieux implémenter le paquet mobilité et d'effectuer davantage de contrôles.
Selon ces ministres, la Commission européenne semble répondre pour l'instant par l'indifférence à la question des travailleurs de pays tiers, car ces conducteurs venus d'ailleurs représentent une solution à la pénurie de chauffeurs. La présidence belge compte bien en tout cas insister sur la nécessité de renforcer les contrôles ciblés, beaucoup plus efficaces que les contrôles aléatoires (75% d'infractions contre 30%, selon Roberto Parrillo).
Sur 215 camions et autocars contrôlés de manière approfondie la semaine dernière en Belgique, 154 étaient en infraction (180 PV ont été distribués pour surcharges, problèmes techniques sur les véhicules, amendes impayées, infractions à la législation sociale ou non-respect des temps de repos). Trois chauffeurs n'avaient pas de permis valable et un était sous usage de stupéfiants.
L'une des mesures que compte prendre la nouvelle présidence est de faire du dumping social une infraction de niveau 5. Elle pousse aussi à la roue pour qu'un croisement des données accru soit réalisé pour mieux identifier les camions problématiques. Étonnant, car le registre européen des infractions Erru existe déjà... Mais peut-être n'est-il pas assez connu.
Les ministres belges qui siègent à la présidence comptent plutôt sur L'Autorité européenne du travail (ELA) récemment créée, et appellent de leurs vux une « vraie agence européenne du transport routier ». La présidence belge compte élaborer une « déclaration de Bruxelles » dont elle remettra les conclusions pour la prochaine législature européenne. - MF
Le Paquet mobilité voté en 2020 n'est pas appliqué sur le terrain, dénonce Roberto Parrillo, le président de la Fédération européenne des travailleurs du transport
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Le Paquet mobilité voté en 2020 n'est pas appliqué sur le terrain, dénonce Roberto Parrillo, le président de la Fédération européenne des travailleurs du transport
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URF a publié sa brochure Faits et Chiffres 2023
L'Union routière de France (URF) a publié son ouvrage annuel Faits & Chiffres 2023, sous-titré « Statistiques des mobilités en France et en Europe ». Il constitue la plus importante base de données sur la route et les transports en France et en Europ...
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L'Union routière de France (URF) a publié son ouvrage annuel Faits & Chiffres 2023, sous-titré « Statistiques des mobilités en France et en Europe ». Il constitue la plus importante base de données sur la route et les transports en France et en Europe, dont il permet d'apprécier les évolutions sur plus de dix ans, à travers 152 pages de statistiques, graphiques et analyses d'organismes nationaux et internationaux de référence.
Cet ouvrage a notamment pour intérêt d'apporter des éléments concrets pour éclairer les débats publics liés à la mobilité des personnes et des marchandises. Thierry Archambault, le nouveau président d'URF, rappelle à cet égard qu'en France les camions et les utilitaires produisent 12% des gaz à effet de serre (composés à 75% de CO2), et qu'il ne reste plus que six ans pour les diminuer de 55% d'ici 2030 (dans le cadre de l'objectif UE Fit for 55).
Quelques statistiques intéressantes : sur les 47,8 milliards d'euros de recettes fiscales liées à la route (TICPE, cartes grises, taxes et redevances diverses), hors péages, 12 milliards d'euros seulement sont redirigés vers la route par l'Etat, pour l'entretien notamment. Saviez-vous que sur les un peu plus de 1,1 million de km du réseau routier français, l'Etat n'en gère qu'environ 1 km sur 100 (dont 6 125 km seulement d'autoroutes ou de 2x2 voies) ?
Depuis 2004, 88% des transports intérieurs de marchandises se font par la route, le ferroviaire n'en transportant que 10%. Bien que cette part soit assez stable, l'Etat a mis dans la route en 2022 15% seulement de l'argent dédié aux transports de voyageurs et de marchandises (et 57% pour le ferroviaire!).
Parmi les solutions concrètes à la décarbonation, l'URF évoque plusieurs pistes :
- pour réussir à déployer des véhicules électriques et un déploiement coordonné des bornes tant au dépôt qu'en itinérance, il faut maintenir un calendrier raisonnable et développer des aides massives
- massifier les lieux de stocks pour optimiser le nombre de km et le remplissage des véhicules
- poursuivre le développement du transport combiné (rail - route) qui prend en compte la flexibilité de la route et la massification du train.
On peut consulter Faits et chiffres 2023 page par page en cliquant sur ce lien. - MF
Exemple de schéma qu'on trouve dans la brochure
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TLF lance un Guide Transport & logistique des Jeux 2024
Pour accompagner les transporteurs avant, pendant et après les JO, l'Union TLF a conçu un Guide Transport & logistique des Jeux 2024. Car même s'il est évident que la logistique urbaine sera une des conditions de réussite des Jeux Olympiques et Paral...
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Pour accompagner les transporteurs avant, pendant et après les JO, l'Union TLF a conçu un Guide Transport & logistique des Jeux 2024. Car même s'il est évident que la logistique urbaine sera une des conditions de réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques, les professionnels du transport n'ont toujours pas eu de réponses à leurs questions, notamment sur les interdictions de circuler.
Comment dans ces conditions organiser la livraison de 500 000 en moyenne chaque jour à Paris, ce qui est une moyenne actuelle. Paris doit bien continuer à vivre...
Ce guide pratique et inédit, conçu avec les entreprises adhérentes de l'Union TLF présente toutes les informations utiles connues à date pour aider les entreprises du secteur à anticiper. Il sera mis à jour régulièrement au fur et à mesure des informations transmises par les pouvoirs publics.
On peut le télécharger en cliquant ici.
TLF se bat toujours auprès de pouvoirs publics pour qu'ils prennent en considération les réalités et les contraintes des transporteurs, mais aussi pour que ceux-ci soient informés de manière précise, et le plus en amont possible, sur les modalités d'accès aux périmètres de sécurité et les calendriers des événements (épreuves, cérémonie d'ouverture...). - MF
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La FFC Mobilité Réparation et Services a un nouveau président
Laurent Fourcade, 56 ans, président de FFC Mobilité Réparation et Services de la région Midi Pyrénées, remplace Patrick Nardou à la présidence nationale de la FFC Mobilité Réparation et Services, l'une des trois entités de la Fédération française de ...
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Laurent Fourcade, 56 ans, président de FFC Mobilité Réparation et Services de la région Midi Pyrénées, remplace Patrick Nardou à la présidence nationale de la FFC Mobilité Réparation et Services, l'une des trois entités de la Fédération française de la carrosserie aux côtés de la FFC Équipements et Véhicules et de la FFC Constructeurs.
De son côté, Patrick Nardou est devenu président de la FFC, après avoir occupé lui-même le poste de président de la FFC Réparateurs, puis président de la FFC Mobilité Réparation et Services depuis 2012.
LGD De g. à d. : Corine Oliver-Barral, Claude Alzina, , Patrick Nardou, Laurent Fourcade et Richard Gruber, membres du conseil national de la FFC Mobilité Réparation et Services. - MF
De g. à g. : Corine Oliver-Barral, Claude Alzina, Patrick Nardou, Laurent Fourcade et Richard Gruber, membres du conseil National de la FFC Mobilité Réparation et Services
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De g. à g. : Corine Oliver-Barral, Claude Alzina, Patrick Nardou, Laurent Fourcade et Richard Gruber, membres du conseil National de la FFC Mobilité Réparation et Services
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L'OTRE a répété à Bercy qu'aucune baisse du remboursement de la TICPE n'est envisageable
L'année 2023 a été marquée pour le transport routier par une très forte hausse des charges d'exploitation combinée à une très forte baisse de leur activité. Pour 2024, toutes les études de conjoncture publiées confirment que la baisse d'activité va s...
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L'année 2023 a été marquée pour le transport routier par une très forte hausse des charges d'exploitation combinée à une très forte baisse de leur activité. Pour 2024, toutes les études de conjoncture publiées confirment que la baisse d'activité va se poursuivre, voire s'amplifier. Dans ce contexte, l'OTRE réitère son opposition ferme à une fiscalité plus lourde, qui aggraverait davantage la situation d'un secteur routier déjà durement éprouvé.
C'est un discours qu'elle a tenu au ministère de l'Économie, où la fédé a été reçue il y a quelques jours, comme tous les ans depuis trois ans. Selon elle, aucun déremboursement ou trajectoire de déremboursement de la TICPE ne sont envisageables tant que :
- les transporteurs ne disposent pas d'une offre alternative au gazole et d'un réseau d'avitaillement en énergie propre permettant le renouvellement du parc de poids lourds. Cela implique selon l'OTRE un accompagnement et la reconnaissance du bilan énergétique et carbone des biocarburants, ce qui en fait une vraie solution.
- les fiscalités énergétiques des pays de l'UE ne sont pas harmonisées.
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Le Groupement de Routiers Français (GRF) a étendu à Reims sa nouvelle journée d'action
Le Groupement de Routiers Français (GRF) avait annoncé qu'à Reims hier lundi 5 février, plus de 80 manifestants s'uniraient avec Lyon (six ronds-points bloqués), Toulouse et Paris pour exprimer leurs revendications et souligner l'importance de leurs ...
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Le Groupement de Routiers Français (GRF) avait annoncé qu'à Reims hier lundi 5 février, plus de 80 manifestants s'uniraient avec Lyon (six ronds-points bloqués), Toulouse et Paris pour exprimer leurs revendications et souligner l'importance de leurs métiers dans l'économie nationale. Il était prévu que cette action s'étende à aujourd'hui 6 février 2024, dès 8h du matin, à condition que les renforts attendus arrivent bien pour maintenir le filtrage.
L'objectif est toujours de « dialoguer de manière constructive avec les pouvoirs publics et les décideurs, pour mettre en lumière les défis auxquels est confronté le secteur », soulignent les organisateurs. - MF
L'action de ce lundi à St-Quentin-Fallavier (à l'est de Lyon) devait porter sur une retenue des étrangers dans 6 ronds points, tout en laissant passer les Français. (photos Lancereau)
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Mouvement agricole : l'OTRE demande au gouvernement d'assurer immédiatement la libre circulation des camions s'il ne veut pas qu'ils restent aux dépôts
Alors que depuis le 18 janvier 2024, le secteur agricole organise des manifestations et des blocages routiers sur l'ensemble du territoire métropolitain, l'OTRE rejoint la colère de la CFTC Transports, via un communiqué. Selon la fédé, les transporte...
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Alors que depuis le 18 janvier 2024, le secteur agricole organise des manifestations et des blocages routiers sur l'ensemble du territoire métropolitain, l'OTRE rejoint la colère de la CFTC Transports, via un communiqué. Selon la fédé, les transporteurs routiers ne doivent pas être des victimes collatérales des revendications des agriculteurs, par ailleurs légitimes, et demandent des garanties pour permettre la libre circulation de leurs camions, la sécurité des personnes et des biens transportés, ainsi que des mesures de soutien compensatrices.
« Notre secteur est fortement affaibli par les crises successives qu'il subit depuis 2020, rappelle l'OTRE. L'année 2023 aura été marquée par une très forte hausse des charges d'exploitation, notamment du fait de l'inflation, combinée à une très forte baisse de l'activité. Le mouvement des agriculteurs fragilise un peu plus les entreprises du secteur, majoritairement des TPE et PME. Il y a donc maintenant urgence à agir. Le transport routier a été jusqu'à présent résiliant, mais l'inquiétude fait place aujourd'hui à une très grande colère et un grand désespoir ». - MF
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L'absence d'interlocuteur au gouvernement pour le secteur du transport devient intenable, dénonce la CFTC Transport
La CFTC Transports dénonçait dans son communiqué du 25 janvier l'absence d'interlocuteur dédié dans le nouveau gouvernement, dont on nous dit depuis plusieurs semaines qu'il sera « complété ». Depuis, la situation n'a pas évolué, s'émeut le syndicat ...
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La CFTC Transports dénonçait dans son communiqué du 25 janvier l'absence d'interlocuteur dédié dans le nouveau gouvernement, dont on nous dit depuis plusieurs semaines qu'il sera « complété ». Depuis, la situation n'a pas évolué, s'émeut le syndicat de salariés, qui rappelle : « Nous attendons depuis trop longtemps la reprise du dialogue sur les dossiers majeurs du secteur que sont le chargement/déchargement et les conditions d'accueil. Aucun gouvernement sous la 5e République n'a comporté qu'une douzaine de ministres ! Un dialogue social digne de ce nom ne peut pas exister sans un interlocuteur qui dispose d'une vraie connaissance des dossiers et du temps de les traiter, comme c'était le cas depuis 2022 avec Clément Beaune ».
Pendant ce temps, souligne la CFTC, les barrages routiers des agriculteurs, dont on connaît les nombreuses difficultés, ont créé pour les salariés du transport des situations pénibles, voire intenables. « Nous appelons à respecter la dignité des conducteurs et des conductrices bloqués et nous rappelons une nouvelle fois l'importance de leur métier au service de toute la population », conclut-elle. - MF
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Les transporteurs espagnols demandent le respect de la libre circulation des marchandises
Avec 20 000 camions envoyés en France chaque jour à cette période de l'année, où les exportations de fruits et légumes sont les plus importantes, la filière espagnole du transport juge la situation actuelle inacceptable. Au moins 15 camions ont été a...
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Avec 20 000 camions envoyés en France chaque jour à cette période de l'année, où les exportations de fruits et légumes sont les plus importantes, la filière espagnole du transport juge la situation actuelle inacceptable. Au moins 15 camions ont été attaqués et de nombreux autres bloqués dans différentes zones, ce qui est déjà un problème grave, étant donné qu'ils transportent des produits périssables.
La Fepex (Fédération espagnole des producteurs exportateurs de fruits et légumes) rappelle que la France est la deuxième destination pour ses produits, ainsi qu'un point de transit vers d'autres marchés. Hier, elle avait déjà eu 15 camions attaqués (et leur marchandise brûlée) et de nombreux autres bloqués dans différentes zones, alors qu'ils transportent des produits périssables. « La police n'intervient qu'en cas d'atteinte à l'intégrité physique des conducteurs. Nous demandons que le gouvernement français agisse et ne se contente pas d'assister passivement à la situation », a déclaré la Fepex. - MF
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L'AFT aide les transporteurs à remplir leurs obligations RSE avec son programme Etiq
La RSE (responsabilité sociétale et environnementale) est devenue une notion incontournable dans toutes les entreprises, y compris celles de transport, qui ont l'obligation de justifier de leurs actions dans ce sens auprès de leurs chargeurs. Elles d...
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La RSE (responsabilité sociétale et environnementale) est devenue une notion incontournable dans toutes les entreprises, y compris celles de transport, qui ont l'obligation de justifier de leurs actions dans ce sens auprès de leurs chargeurs. Elles doivent leur indiquer ce qu'elles entreprennent pour décarboner leur activité.
L'AFT, qui travaille notamment à la promotion de l'emploi, a décidé d'accompagner les transporteurs à adopter progressivement une démarche RSE. En effet, celle-ci peut booster l'emploi, car dans ce secteur de moins en moins attractif pour les jeunes, les potentiels conducteurs et conductrices PL ont de nouvelles attentes, et les actions dans ce sens peuvent les motiver dans leur vocation.
Avec son dispositif d'accompagnement Etiq (Environnement Transparence Impact Qualité), l'organisme propose aux entreprises du secteur un appui méthodologique et des outils gratuits permettant de poser un diagnostic, de construire un plan d'action, de piloter la démarche et de valoriser les actions réalisées.
La législation européenne ne laisse plus le choix aux transporteurs : le durcissement des normes de pollution qui vise à réduire les émissions de 39% d'ici 2035 pour les véhicules lourds implique d'accélérer la transition énergétique et de réduire l'empreinte environnementale. Et il faut se préparer, car à partir du 1er janvier 2026, la directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), jusqu'à présent imposée aux entreprises de plus de 500 salariés (voir 61192), s'appliquera à celles de 10 à 250 employés.
Etiq est adapté aux entreprises de toutes tailles. Cet outil les aide à structurer leur démarche RSE à travers 4 phases :
- les sensibiliser à l'aide d'un premier webinaire « Les Mercredis de l'AFT », suivi d'un second de prise en main des outils pragmatiques mis gracieusement à la disposition des entreprises intéressées,
- poser un diagnostic complet, avec une auto-évaluation, un questionnaire et une grille d'entretiens bilatéraux. Il en ressort une cartographie des 32 enjeux de la démarche RSE et permet à l'entreprise de visualiser où elle se situe,
- construire une stratégie RSE pour évaluer rapidement le poids des actions et leur portée à l'aide d'un kit projet incluant des fiches conseils et 3 outils de copilotage différents en fonction des moyens et de l'ambition de l'entreprise.
- valoriser ses actions RSE et les utiliser comme leviers de performance et de durabilité. - MF
Etiq est un outil clé en main conçu par l'AFT pour aider toutes les entreprises à structurer leur démarche RSE, valoriser leurs progrès et anticiper la directive CSRD
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Manifestations : l'Iru plaide pour l'ouverture de corridors routiers protégés pour les camions
Les manifestations en cours en France, ainsi que les récentes et éventuelles nouvelles manifestations dans d'autres États membres, peuvent selon l'Iru (Union internationale des transports routiers) mettre en danger la libre circulation des marchandis...
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Les manifestations en cours en France, ainsi que les récentes et éventuelles nouvelles manifestations dans d'autres États membres, peuvent selon l'Iru (Union internationale des transports routiers) mettre en danger la libre circulation des marchandises, l'un des principes fondamentaux de l'UE, tout en mettant en péril la sécurité des conducteurs et de leurs marchandises. Via une lettre adressée au Commissaire Thierry Breton, elle exhorte la Commission européenne à intervenir pour garantir ce droit de circuler librement, en exigeant des États membres concernés qu'ils maintiennent ouverts les corridors commerciaux vitaux et garantissent la libre circulation des marchandises.
Ce besoin de passages libres est d'autant plus crucial qu'avec le manque important d'aires de stationnement pour camions en Europe, les conducteurs n'ont nulle part où aller, ce qui met leur sécurité en danger alors qu'ils essaient simplement de faire leur travail et de faire fonctionner l'économie de l'UE, souligne l'Iru. - MF
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